Exposition

Quand la guitare se frotte au jazz !

Instrument soliste ou d’accompagnement, dans la confidence ou dans l’exubérance, elle partage depuis le XVIe siècle avec son cousin le luth la même aptitude à s’insérer dans le domaine intime de la musique de chambre – les Lute Songs de John Dowland…; un peu d’histoire encore : épaulée par le banjo, d’ascendance africaine, elle trouve sa place dans les premiers orchestres de jazz,

même si elle doit s’adapter pour se faire entendre et rivaliser avec ses camarades de jeu. Plutôt que la douceur du nylon, les guitaristes de blues et ceux de jazz utilisent de préférence des instruments sonores à cordes métalliques et Charlie Christian, en 1939, est l’un des premiers à mettre en valeur la  guitare  électrique. Pourtant…

Le Canta’ Jazz ensemble qui aime à susciter des rencontres – Matutinale (2008) avec la poésie de Philippe Soupault, Jazz & Jazz Serenade (2012) avec le premier jazz de La Nouvelle-Orléans ou le précédent spectacle, en 2015, avec le Birth of the Cool de Mile Davis… – désire avec cette Musique donner la parole à un instrument aux sonorités riches et subtiles : la guitare classique.

Le programme, avec des compositions originales comme à chaque fois, permet de faire dialoguer soliste et ensemble dans l’esprit du concerto, sans oublier les échanges avec la guitare « sœur » de l’orchestre, celle de jazz.

Nomenclature des instruments 
         Clarinette
                     Trompette
                                Trombone
                             Guitare classique  Prélude partition Guitare jazz
                            Piano
                              Contrebasse
            Batterie

Une première séance de rencontre a eu lieu le Jeudi 07 mars 2024 avec les musicien suivants:
Olivier Thémines > clarinette
Martin Declercq > trompette, bugle
Michel Barbier > trombone
Corentin Schlegel > guitare classique
Jean-Noël Galard > composition, guitare jazz
Irina Leach > piano
Pierre Léger > contrebasse
Nicolas Fougeray > batterie

Ce projet en ensemble a fait l'objet d'une transposition pour quatuor de jazz en 2017.
Peinture: Tibor Korponay